LE TRIOMPHE DE LA VOLONTE

Affiche du Triomphe de la volonté

Triumph de Willens est considéré comme le meilleur film de propagande de tous les temps. Hitler souhaitait, même si la Victoire de la foi ne fut pas un triomphe,  "que ce film soit fait par un artiste et non par un réalisateur du Parti." Leni riefenstahl accèpte donc de travailler à nouveau pour lui mais à condition de ne plus devoir tourner de films pour les nazis par la suite. Elle doit réaliser un nouveau film sur le congrès du parti de 1934 dont le nom de code est "triomphe de la volonté."

Pour ce film, elle dispose de nombreux moyens, ce qui lui permet d'innover dans la manière de filmer un documentaire.  Elle utilise le principe de la "caméra dynamique" : "le seul concept qui me satisfasse revenait à enregistrer les mêmes segments documentaires sous le plus grand nombre possible d'angles différents, et chaque fois d'une façon non statique." Pour cela, elle se sert de rails, elle installe aussi un mât au sommet duquel se trouve une caméra tournante. Il permet d'avoir des vues d'ensemble du public et de la tribune de l'orateur. Ses caméramen devaient s'entrainer sur des patins à roulettes pour être plus mobiles.

La première a eu lieu le 28 mars 1935, le film reçoit une immense ovation du public. Hitler remercie personnellement Leni Riefenstahl à la fin de la diffusion. Elle aurait du présenter son films dans de nombreuses grandes villes allemandes mais elle en est dispensée à cause de sa santé plutô faible, à part à Nurenberg, où elle se rend car c'est la ville où s'est déroulé le congrès du Parti.

On lui reproche d'avoir séduit les masses grâce à ce film. Le montage des différentes séquences a eu beaucoup d'influence, surtout sur l'inconscient. Il en émane une glorification du régime nazi. Cependant, on peut noter l'absence de commentaire, ce qui est très rare dans un documentaire surtout s'il doit être utilisé comme outil de propagande. Mais la musique est ici largement suffisante, le rythme est à lui seul très entrainant. Mais elle a toujours préfèré retenir le côté artistique de ce film, au détriment de l'aspect politique.