JOURNAL DE GIUSEPPE BOTTAI

Publié le par Louise

Extrait

"Comme tous les incohérents chroniques, Mussolini a l'obsession de la cohérence. Pour chaque décision il a, bureaucrate "ante litteram", son précédent. Qu'en fut-il pour la question juive? Quand par mimétisme, plus ou moins volontaire, de l'Allemagne, il inventa un problème juif, il oublia son long roman d'amour avec Margherita {Sarfatti} (qui avait enrichi ses talents de démagogue de celui des distinctions subtiles) et se mit à repêcher et faire repêcher dans ses nombreux discours et écrits chaque évocation et allusion à "stirpe", race et semblables vocables pour en faire autant de signes précurseurs du racisme italien."

Journal le 21 octobre 1943

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